Le principe du logement social repose actuellement sur la réforme de 1977 qui a remplacé l’aide a la pierre par l’aide à la personne (APL). Les crédits alloués aux constructeurs de logements sociaux étaient considérablement diminués. En échange, un loyer non symbolique était demandé aux locataires. Ce loyer était modulé en fonction des revenus pour permettre une redistribution sociale. Malheureusement, le système s'est grippé, sous l’effet de trois facteurs : la montée du chômage et de la proportion de ménages très pauvres; la montée des ruptures familiales et du nombre de familles monoparentales; le maintien dans les lieux. - Donner la possibilité aux instances locales de fixer les niveaux de loyer et d’APL pour tenir compte des zones tendues. - Fixer en temps réel les loyers pour tenir compte des accidents de la vie, de la progression des revenus et de la taille actuelle du ménage de manière à augmenter la mobilité. - Créer une bourse d’échanges et remettre à plat les modes d'attribution (quotas des administrations et du 1 % patronal). - Ne pas autoriser ceux dont les revenus sont supérieurs au niveau fixé par la loi à résider dans un logement social.